Il s'agit de l'interféromètre ALMA. Sa construction a commencé sur les hauts plateaux du nord du Chili (5200 m !) en 2004, et s'est achevée en 2013. Au total, ce sont 66 antennes de 12 m de diamètre chacune qui fonctionnent de concert. Toutes les antennes se meuvent pour pointer dans la même direction, vers l'objet qui intéresse les astronomes.
Le principe de fonctionnement est simple et complexe à la fois. Dit simplement : c'est comme avoir une énorme antenne d'environ 10 km de diamètre ! Or, plus l'antenne est grosse, plus on est capable de voir de petits détails. Dit de manière plus exacte : on fait interférer les signaux lumineux reçus par chaque paire d'antennes, ce qui donne une information précieuse sur la structure de l'objet. ALMA ne voit pas la lumière visible (celle perçue par nos yeux). Il est sensible à la lumière ayant une longueur d'onde millimétrique, qui est principalement émise par de la poussière froide et des molécules. Ainsi, ALMA est l'instrument idéal pour l'étude des nuages froids (dans lesquels se forment les étoiles), des disques proto-planétaires (où naissent les planètes), des galaxies proches et lointaines, etc. Pour plus d'information, cliquez ici (en anglais).
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AuteurFabien Louvet, Astrophysicien français au Chili ArchivesCatégoriesPartenaire
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